Le vieux magicien usait de ses sortilèges les plus sombres et des plus viles techniques de torture pour faire parler l'orque. Mais ce dernier ne cédait pas. Son visage tuméfié par les coups reçus lors du premier interrogatoire avec le capitaine de la garde, ne laisser transparaitre aucune peur mais bien au contraire, une lueur de défis et de provocation.
Les sorts s'enchainaient calcinant un peu plus la chair verte. L'elfe Lisenthiel se tenait en retrait, se couvrant en partie le visage pour ne pas pas avoir à sentir l'odeur d'orque grillé. Le vieil homme interrogeait l'orque à propos de la whaaag sévissant dans le nord des principautés. Le seul mot qui parvint enfin à retenir l'attention de l'immonde créature fut : "Amalia". Le sorcier s'engoufra dans la brèche. L'elfe se joignant au vieil homme après que l'orque lui ait demandé si Amalia était son amie. Après quelques questions sur la jeune femme disparue, le capitaine de la garde entra, demandant à Frantz Kugel de cesser de poser des questions sur une chose sans importance. N'en faisant qu'à sa tête, n'entendant pas se faire dicter quoique ce soit par un petit capitaine, il continua dans la même voie, relayé par Lisenthiel. L'orque finit par avouer que la jeune femme était toujours en vie, et fit des allussions plus ou moins douteuse quand à la condition d'Amalia. Les deux aventuriers préférèrent ne pas y prêter attention. Ils avaient obtenu une information capitale qui leur redonnait espoir : Amalia était en vie. Lisenthiel avait une chance de revoir son amie et le vieux fou conservait l'espoir d'en apprendre beaucoup plus sur les orques par Amalia que par n'importe laquelle de ces créatures débiles. L'orque croyait avoir négocié ses informations mais il allait en couter cher aux siens. Le doute subsistait nénamoins dans l'esprit du vieux mage quant aux liens entre Amalia et ce Malakshark qui semblait être le chef de la whaaag.